AUTEL
Elle aussi elle vit dans ce monde de bruits
les mêmes humeurs
les mêmes mélancolies
les mêmes entraves
pullulent sur la cerise pourrie
des tensions vacantes
spiritualisons ce réduit
où se trouve confinée la vie
selon des critères biologiques
et dans l’amaigrissement
des chairs qui flétrissent
je suis mûr d’éprouver les sens
et les primautés noires et blanches
du grand segment qui me prend
par-delà les mers, sur l’autel pourri
de cette même cerise