LE LOCATAIRE

Le dépassement n’a pas de genre ni de mode
je trouve ma voie dans la trésorerie des plantes
un suc m’affecte puis je déambule
dans l’allée où viennent les temps secs
je trouve le présage et le sinistre
plus je déménage, plus je me fais à l’idée
que la terre devient plate quand elle ne puise
aux délicates rumeurs du sensible

je suis éloigné d’une autre demeure
plus vacante encore que les terres anoblies
par la présence des jeunes
je trouve dans le lait de l’histoire
ce qui vient, et me transporte
dans l’avènement encore frêle
des esquifs provisoires.

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