RUPTURE
Tu avais l’air d’une lionne
dans la chambre à dormir telle
qu’il s’en présente dans les rêves
qu’on ne peut subir autrement que par une plainte certaine
une mélancolie de ne jamais saisir
ce qui dort dans les antres d’un autre ciel
verdure qui court
mie de pain étrange mâchée et remâchée
par le temps du sommeil
jamais la farine et la pâte ne transparaissent
ailleurs qu’en une façade
on attend que le temps emplisse
d’autres espaces
et bien que rien ne paraisse restreint
on ne peut s’extirper que par un souvenir
ou des manèges divers qui nous prennent
dans la vie sédative
souffrance d’être arrivé au terme