Août est caniculaire
et septembre est mélancolique
je mange le pain, deux fois
d’un léger état fiévreux
je suis sur la bordure et le teint
d’une offrande miraculeuse
qui me tiraille dans les deux sens
pour faire de moi l’élastique cité
endormie et la vague et le parfum
et le croissant mort d’une dune
dans la citation approximative d’une vie
j’enraye pourtant que je vais
bien

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