deux poèmes

or noir

seul en partance, seul démuni
contrées de fer à la composition granuleuse, virant à la rouille
virant sur le tranchant à saisir
contrées magnétiques d’aurores renouvelées
un monde enfantin fantasme sur le rêve et l’esprit
des fils enlacent des images
un monde de nerfs où s’accordent tous les défis
l’entrée dans le gisement d’or noir

 

fonte ou premier présage

grains de terre, poussières savantes, sable, tournesols priant le soleil
le soleil leur répond
la montée du niveau d’eau du bassin, l’arrivée d’eau fait une accélération
une transparence
reflets du bassin miroir, mélodie cardiaque
maison fondue, maison de mer
la terre rentrée – le brin où l’on s’établit
une ligne de fuite violette en sillon
messagers, neurotransmetteurs, esprit coupole du ciel

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