LE BERGER
De jeunes progressistes emboisent
Une odeur de venin. J’ai dit qu’il s’agissait de construire
Des mausolées en ce monde. Soyez
Assoiffés du divin qui compose
La vie errante et le sens
Qui est l’eau sur la bouche d’une réalité
Sans avoir le besoin d’une pensée
La pensée convainc celui qui ne mène qu’un seul chemin
Je déboise les contours des pics et des terres
Arides où le seigneur a posé ses mains
Que sont l’iode et le tamarin
Il n’y a pas de prise ailleurs qu’au sein
Du tendre serin qui se pose
Et d’une montée que la terre étreint
Dans l’âpreté de ses sens