ABANDON

Quel est ce désir
cet appareil sanglant qui te menace
que tu envoies sans cesse, foudroyer l’air
comme s’il y avait plus de poison dans l’espace
tu ne peux jamais convenir à l’amour ordinaire
et scarifies le temps
de mesures qui sont des débris
d’envergures qui sont des soucis
avant qu’une crise d’apprivoise
et que tu t’appesantisses ensuite
ivre de débris, de verre

pourquoi tuer et son escarcelle de mouches
sur une mer bleue et verte
qui me cause tant et tant
de plongées, de noyades
et de corps enfouis dans les eaux
piqués par ta façon de m’abandonner

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