CHANT D’UNE AURORE
J’embrasse le feu de prométhée
et décris des cercles qui semblent anciens
à vrai dire je ne suis pas non plus
d’un monde où cohabitent de sinistres sentiments
je suis d’une composante aérienne
bien lasse des petits miasmes
je m’éreinte à désirer le meilleur
qui coupe court aux manies d’orchestrer le vivant
je coupe court à toute manie
et me demande si être ainsi dans l’irréel
n’a pas un arrière-goût de vitalité