Longuement intérieur

LONGUEMENT INTERIEUR


les brèches de ciment, les brèches d’une fausse lumière
se taisent dans une fièvre, ses parpaings blessés, carreaux opaques
une œuvre gribouillée, léchée fait une alchimie contrainte.

les choses bâties, cimentées, équarries ont pris la fuite du temps
lui font un triomphe, le lierre et le bourdon collent à cette victoire
la musique, l’insecte disent avec le rayon ou bien l’ombre.

la fin de journée dans cette terre éloignée, son vert prodigue
l’arrière pays et le coquillage laissent une trace plus réelle
l’histoire qu’il taisent, jalouse dans son empreinte visible.

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