LE CIEL BRÛLE
Je trouvais que ça puait le suicide
à fleur de peau
c’était marqué dessus
dans les veines et ce feu
qui contribuait
à alimenter chacun des mouvements
et des allées qu’il empruntait
je trouvais qu’il n’y avait pas de nuit
mais du feu
et que ce ne fut lugubre
mais qu’on y voyait l’obscure étreinte
d’un vide et d’une cohorte de flammes
étranglées, susurrées
dans une douceur
et combien il est dramatique
d’enlacer
cette pauvreté
pourtant que moi rien n’y fait
je convaincs l’inconscient
de me charger
de ses transparences