TON JARDIN
 

Donne-moi lèvres et seins et ce son
unique de l’opacité
quand tu me tiens vraiment
avec véhémence je suis parfois
dans les larves et creux de ton jardin
empirique

je suis plein aussi de ce venin de l’été
je suis dans la concentration
distraite et oblique
d’un serein nuage ou d’une épave
accoudée à des arbres et des plantations
mais le ciel est mièvre à tel point qu’on se sait
sur le parvis de tes chairs et vertèbres
comme à qui on donne le sein

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