abeille qui s’éplore
dont le grand corset est un oui au monde
ainsi que tu es dans l’esplanade
que tu incarnes
ainsi que sont les pans de chair
et la volupté ainsi que saisissent
les pinces de l’âme la grande algèbre
de l’univers et des vagues
ainsi que lente tu trames
dans la seconde une atmosphère
qui sait seulement dans quelle ambre
quel conifère tu es assise
spacieuse et ouverte
qui sait dans la tranche
de charcuterie
ce qui est vrai et ce qui est la vie
ce qui attire ainsi que la comédie
des tempes nouvelles et des arcadies
tu es spacieuse et musicale
dans le silence et les ombres
qui mènent au grand soleil
tu es une lune méandreuse
dans l’apanage du soleil
c’est aussi le risque que prennent
des tourterelles et des abeilles
quand elles piquent dans le songe
de ta superbe
ainsi qu’une bouche ouverte
tu es belle quand tes os se dépareillent
quand la vie se casse et te renouvelle