TIPASA

 

tu es carmin comme sont les os qui vocifèrent
demain, dieu et la fournaise
sont des imprécations qui dureront
mais le vent léger s’arrête
et devient une autre énigme
comme sont des herbes entre les dalles
comme défont, les années les péristyles
et reviennent alors des rimes
avec une chose datée

denrées du temps qui s’accumule en laissant
la place à une foi vacante
mais les dieux qui sont entre les pierres
disent au temps et au vent
l’arrêt, dans les ornières
sur le devant de l’ancien théâtre

le sang fige, le sang est nocturne
les seules herbes et le piquant
n’ont pas de tristesse
il est un temps pour les grains
et d’autres compositions épistolaires
avec le sel et le vent

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*