Cette nuit n’est pas une nappe vénitienne
ni un verre quelconque, ni aucun nom
aucune falaise, aucun terme
des images vécues se serrent comme des poèmes
des relations logées dans l’aménité de l’espace
font corps avec le plus subtil de mes nerfs
et cette région de la mémoire devrait
ne rien dessiner qui ne soit une cartographie
dont on se sert pour avancer dans l’écuelle du monde
dans la pauvreté des jours et de certains jardins
dans le noeud foncier des villes
parmi ces arbres qui parfois ne sont plus des chorégraphies
je me suis tant évertué
à rendre des vérités nouvelles
qui sont des paysages

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