VESTIGE
on aurait dit une beauté négative
touchant au clairon de la conscience
inaccessible azur mallarméen
dénudé comme une aurore rousse
méchanceté des éléments
qui font des accroches sans fond
où l’on essaye dans la beauté nue
de s’effondrer dans les cryptes
du soleil et d’un été qui vient
élargissement, fondation des colonnes
qui ont subsisté par leur chair
dans l’épreuve du temps