FORME

Je suis en grande forme
des caméléons ce matin dansent
au son des hêtres lointains
on dirait des fentes faites par le grain de leur peau
et des yeux signalent aux demeures qu’elles sont en sursis
des images viennent d’une habitude
qui a son ancrage et sa réduction
dans l’enclos d’un simple jardinet

les simples jardinets du matin quand j’allais partir
vers le champ de hêtres ou de chênes verts
qui étaient les bricoles d’un ciel
le jus acidulé de leurs feuilles
et la famille délavée d’une perdition

les sons se scandaient comme la forme
que je prenais et subtilement
d’autres gens d’autres filles
clamaient leur innocence

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