Je n’ai pas envie non
de ces lèvres dans le gosier de ces images
douces dans le cerveau je ne voudrais pas seulement
que tu viennes incarcérer en moi l’idée
d’un vol qui prend dans les dents et les tempes
je voudrais traîner dans la voix qui sort
des espaces entre d’autres dents d’autres sorts
d’autres vanités encore qui fassent
se mouvoir la colonne du temple
et essaimer dans la morte saison
une nouvelle manière d’être au monde
dans une maison vacante dans une ombre
serrée, gelée dans les entraves
d’une glace supérieure sans que le gel seulement
ne soit que ces veines saillantes
ces sanguines