Tu voudrais maintenant que j’offre des primautés
à des sépultures, à des pantomimes
à de savants jeux de maniaques
tu voudrais que je conquiers des élysées
des nids de richesses
des ablations de forêts
dans l’échine malmenée de la terre
tu voulais que je fasse pour toi le bien qu’on ne peut faire
tu aurais voulu des rimes aussi
et d’autres alchimies clinquantes
j’ai honte encore de savoir composer
pour que ta tristesse irradie de quelques flammes
et ta mélancolie se nourrisse d’aurores infames
où tu m’as avalé
sans que je puisse définir le champ de mes trouvailles
ce spectre et ces récits noirs
ces épines qui me prenaient

tout n’était qu’étaux
tout n’était qu’une chose où la douleur me venait
sans que je puisse boire son lait noir
ni que tu puisses te satisfaire autrement que par ma douleur

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