CHIRICO

Je me sens proche de Chirico
ses figures dénudées et mélancoliques
qui sont l’âme en son béton
les visages des bords de mer
dans leurs ailes balnéaires
mais ce n’est rien qu’une entité vivante qui s’éloigne
et s’approche dans son gain de mystère
révélé, par l’ouverture de la fenêtre
les structures en béton, logis romancés où des cerveaux
s’extraient du temps qu’ils ont passé
qu’ils ont puisé dans les filets de la solitude
et des fêtes qui subsistent

je me sens proche des carrés, des constructions monolithiques
et ces fenêtres balnéaires découvrent un frontispice
où la corvée de ne pas être
est seulement primitive à ce prix
que se dévoilent d’autres têtes
d’autres ailes qui nous ont appartenues

la majesté balnéaire
les cubes et les appartement entrouverts
où fermés pourtant sont les stores et les toitures
restreinte l’opacité du sang de la mer
le sang toujours, baigne les hémisphères dans ses chevelures
et perdent la suffisance de leurs esprits
ceux qui penchent vers une enfance altière
au point de ne plus être

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