LE POIDS DE L’AVENIR

C’est une épreuve où l’on doit mourir
cette trouée dans le ciel
le parfum vespéral est âcre encore
quand se mêle la chimie de la réminiscence
mourir en ce ciel qui se troue
de malveillance ferrugineuse
la teigneuse façon qu’on a de ne pas se sentir à l’aise
quand l’angoisse efface les espoirs et que l’attente
veille à former des décisions
le long d’une citerne qui s’épuise

le long d’un canal seulement
chenal d’orchidées où les mendiantes
luttent avec la transformation du jour
en une bouée où cicatrisent les espoirs d’un ailleurs
quand la force concentrique nous obligeait

long chemin où s’avalent d’autant plus les rencontres
qu’elles ont été fructueuses
et que la liste s’épuise dans un coffret qui semble
de l’or ou l’ambre d’une vieille synthèse

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