La marche à suivre est simple dans le temple
et simple aussi sur la route de poils
de chiens décharnés comme des quilles
et dans la pose battue de quelques vivres
de visages d’oiseaux qui malgré leur vie stupide
ont pu être contés sous le signe du bonheur
sur cette route où l’on bâtit de grands signes
d’un bonheur comme le duvet, et comme l’hégémonie
de cygnes calfeutrés et de feulements
les bruits passent comme des traînées
de caravanes et bien qu’encore le soleil
les fasse voir dans le reflet de la poussière
le sang chaud des impuretés déposées
tu t’isoles ainsi que ces formations
dans le deuil et dans le bruit, lorsque des sentiments
ont été le témoin des années et quelques bris
d’émail qui savaient sourire
le temps passe comme ce qui disparaît des usines
comme une campagne de reconstruction
les maisons bâtardes qu’on avait vues
dans les divers lieux des errances
sont encore le produit d’une déshérence
mais quand aucun animal ni aucun matériau ne parlent
la voix n’a pas d’autre humanité en elle
que la souricière d’un présent mort.