la chouette s’apprête
les rêveurs marchent sur l’asphalte
on entend le cri rauque de l’azur
l’azur glauque du ciel vert peint
les choses sont un crachin d’autres choses
plus vagues encore
tout est enfoui, dissimulé sous les monticules
vespéraux la terre s’émiette
les bûches mouillées pourrissent
une apothéose de rires, rires abondants
viennent des grenouilles d’avril
l’écorce le crépi les sciures, le rugueux
bavent un air fragile