J’ai pourtant oublié en t’embrassant
La folie des mots
Car c’était comme si la buée
Devenait l’irrésistible chair du monde
J’ai vu en buvant, l’impensable
Et conquis d’ailleurs, un monde imprenable
De légèreté, de fraicheur
Dans les assises pulvérulentes
Du magma séché et des échanges
Entre les racines, les archanges
Menant dans leurs corps
Et au fond de leurs tempes
L’anarchie sereine et merveilleuse
Du monde lui-même.

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