Il y a un degré où l’homme hébété dort
Comme un cactus, il est
Sûr de son ivresse cannabique
Et de la bière qui est passée
Un sommet pointe sur le degré
Du jour encore, que viennent
Les années mourir dans l’aine
Et sûrement le cactus l’interroge
Lui dit quelques mots qui ne sont
Que des sons dans l’espace monotone
De la corvée, de l’assoupissement
Où légères viennent les années se leurrer
Et dire l’exactitude, schématique
Les pensées fusent en un sommet
Et l’altitude grise, comme des mets
Spirituels, des églises, et le chant
Sensuel de l’électricité

L’homme hébété est un bouton de cactus

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*