voici le ciel carte postale, le ciel langueur
étiolé par des créatures phosphorescentes
et sans lendemain sans que les masses ne précisent
où sera leur lumière fluorescente dans quels limbes
quel sommeil leur reflet
un oubli tenace un temps comme un bloc
souffrira leur corps défunt, défunte
luxuriance, un pansement
affûte un peu l’espace,
rend précis ce rêve, cette immatérialité
le temps sera brûlant épuisant
les vers dormiront, mourront
leur hallucination d’un soir où puiser
le souvenir et la forme leur verte mort