L’EMPRISE DU VENT

Les humeurs sont des roches calcaires
Les araignées produisent une soie élégante
Je te dis qu’il faut parfois changer d’humeur
Parce que c’est ainsi qu’on sait
Et qu’on est imperceptiblement le même
Plutôt que de te fixer des bases et des soubassements
Fais voler les poutrelles en éclats
Demeure dans la connivence du jour
Et la frénésie de la nuit

Sans qu’aucune façon ne soit habituelle

Une demeure est un sentiment qu’on prend à la volée
Dans les parkings, les villas et les grèves
Il y a un seul lien et un seul ciment
Qui n’ont rien de rigide

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