Je crois qu’elle rumine
Et l’excitation qui l’a tendue
Comme une tête d’ogive
La stimulation lui ont brûlée la cervelle
Maintenant elle est sereine
Mais ne veut pas dormir
Au même titre qu’un ennui
Est pris au jeu dans son enfantillage
Elle est prise dans les mailles de son calme
Et dans l’émail de ses dents
Il y a le monde et la vie
Qui veulent s’exprimer
Et rester dans une bulle d’éveil
Elle doit chasser quelque chose
Qui la chasse, et ne peut dormir
Avant d’avoir obtenu le gibier de la vie
Dans l’émail de ses dents
Que la nuit vienne un peu plus encore
Elle essaimera des graphiques
Des peintures rupestres
Sur le dos et l’échine de la nuit
Jusqu’à faire une œuvre de son vide
Jusqu’à ce qu’on vienne la voir
La féliciter pour la solennité
De ses peintures.