Saisis-moi le poignet car je suis dans la tourmente
Mon bras dépend de mon cerveau
Et ce serait un présent que de voir
Au-delà des strates qui se sont accumulées
Ce qui me trouble et me peine
Dans le fond qui n’est le sujet que de lui-même

Je ne fais que murmurer
Dans cette sombre steppe et cette tourmente
Qui précipite chacune de mes pensées
Comme des poignards gelés
Dans le précipice de ce silence
Et d’un corps immobile qui ne sait
Où mettre sa taille et son poids
Dans un monde hostile

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