Grande beauté et grand fanal
Pensifs et reclus
Beauté qui se consume
Dans les antres
Et les intestins d’une lagune
La marche de ce venin
S’insinue
Et agite vers les destins nocturnes
Ses tenues de femme embaumée
Ses grandes lunes ressuscitées
Faisant de leur orbite
Une nuée vivante
Nerveuses plaines de satiété
Comment ne pas devenir
Quand la beauté incluse dans l’idéal
S’envenime de notre ossature
Et court comme un fleuve
Vers un terme commun