Je suis la salive de madame jauer
Elle entre comme une perle indécise
Une bile qu’on avale
Elle est juste et vraie
Elle m’imprègne
Et elle sent les strates des montagnes
Elle sent l’épuisement
Que j’ai avec elle
De me dévoyer

D’aller vers des chemins
Infinis de tendresse et de traverse
Je meurs de madame jauer
Et vis dans les cordes de ses tempes
Dans le temps pluvieux de ses narines
Le croissant de ses mains
Et la fine éternité

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