Périphérie
 

Il n’y aura pas de brutalité
Mais des cercles défilent
Dans la bouche et l’apothéose
Et sur l’antre où le ciel se pose
La mansuétude du temps
Agit comme une névrose
Sur le seuil et l’entente
Du pion partagé par les lieux
Esprit doué du trouble
S’aplanissant sur les eaux.

Le temps passe comme une souricière
Tenue à l’écart des pensées
Son visage subsiste sur les côtés
Les cités le traitent comme un déchet
Espace où ne se reproduisent
Que les misères et les denrées
Les ruines et les marées.

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