PROGRES

Des corps stéréotypés
S’avancent dans l’amalgame
D’un magma qui n’évolue jamais
En ce monde qu’ils ne peuvent étreindre
Rien ne les délivre des vérités
Qui en eux s’exaspèrent

Ils marchent sur l’écorce terrestre
Et maugréent d’être ce lacis figé
Dans les nuées de la science
Dans la stupidité virtuelle
Mais rien n’avance ni n’entre dans le monde
Qu’un cerveau qui ment
A chaque seconde.

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