RÊVE

Je ne dors pas non
L’intellection, l’intellection
S’abrège dans un fuseau de lampe
La steppe recouverte de son derme
Comme une rosace du désert
Court avec la bride qui saille
Ne laisse aucune plage vacante
Du Dieu ni feu purificateur

Les choses ternies et le pleur qui soulage
Mais qui affecte ensuite
Et les choses et les horaires
Dans une verte oliveraie à fleur de peau
Des stigmates dans l’œil, passent à l’orée du miroir
Je ne dors que dans le manque d’espoir
Et dormirai quand se laissera l’espoir
Aller aux canyons de la densité

J’ai rêvé ce matin dans un demi-sommeil
De la croute terrestre colorée
Elle s’ouvrait parmi des couleurs
Les strates étaient de la pâte à bonbon
Ce que je vis dans ce déluge d’évanescence
Était l’œuvre ultime de l’artiste

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