FLEUVE

Je passe dans le froid et m’évertue
A ne pas subir la tristesse qui n’existe d’ailleurs pas
Mais la légère intonation du dehors
M’ausculte comme un arbre le fleuve
Qui ne dit rien mais donne ses nutriments
De même je me nourris de tout
Sans ne prendre en compte aucune structure
Qui maintient ma tête droite

Les lettres se forment dans le vide
Et l’absence du monde extérieur
Dans l’inexpérience et la pensée balbutiante

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