sans titre

Je vois double entre la vie rêvée et l’horrible accumulation du réel.
Je tangue entre sa présence inouïe et ma mort particulière, criarde comme son sens qui m’excite, pleurnicharde comme la ruée permanente de sa perte.
Apaise-moi fille Absolue ! Coule-moi dans l’oubli de tes rires de cigüe.
Plonge en moi les cris libidinaux du nid que tu es, la saveur du gel de ton absence et le phantasme qui nous crée.

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