Il fait un froid de musaraigne
Dans la chambre le silence est une quiétude provisoire
Les dents et le visage émaciés d’une fille
Sont de laiteuses années à la traîne
Aseptisées et hautaines
Dans la haute cime de la chambre
Il n’y a pas de venin
Mais une fin pourtant à tout
De vivifiantes lucioles
Prennent le pouvoir dans la nuit

Il n’y a rien que le passage d’une nuit
Où l’on ne dort pas encore

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