Une harpie m’annule
La main posée de travers
Sur un visage dont les cordes tendues
Vacillent dans une stridence
Une avanie d’aigus
Cette poétesse jamais la nuit ne
Se tait dans l’étrange vase
Où fleurs capitonnées s’embrasent
Avec son cerveau électrique

Elle concocte des bouquets
De chair et de marbre
Comme des élastiques obstrués
Par la pose malade de ses pétales
Dans la terre viennent les autres fleurs
Qui s’évasent à mesure
Que l’eau empiète sur les étangs
Glacés où de belles orchidées
Mangent à même la lave

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