sans domicile fixe
La poisse qui les lie
A la terre bitume, la nouvelle vague a voulu
Qu’elles se délaissent de familles et de gens
Pour trouver le puissant de la vague
Non capitalisé
Heureuses et délaissées, elles mènent leur vie
Mais qui saurait les enlacer avec d’autres doigts
Elles veulent de la monnaie
Dardées d’un démon imperceptible
Qu’on nommait jadis raison et modernité
Mais les temps ne sont plus
Et la nouvelle vague a pris le relais
Elles s’émancipent sur le bitume
Les vêtements dénudés
Par aucune mode, seulement par l’esprit
Elles cherchent fusionnelles le cavalier
Qui dans un rêve musical d’une éternité
A posé le principe de la vague
D’éternel présent
Et de folie qui ne s’est pas encore dévoilée
Maladie de nouvelle vague
Qui a son sommet a porté les éthers
Indicibles des fonds, océan de terre parisienne
Où marche éhonté le courage démesuré
De faire un récif de charme non capitalisé
Dans la masure d’un cerveau non entamé
L’étreinte solide du sommet de la vague
A plié sous la gangue des jours
Pourtant dans le silence de la ville
Elles creusent l’indifférence de ceux
Qui ne sont destinés qu’à eux
Elles font avec ce que les substances permettent
Les refuges les logis les yeux des passants
Dans les quartiers que l’asphalte quadrille
Elles défient tout en déifiant
Par la force du non dieu