Je bouffe ta putain de sueur et me gave
De l’inique aspérité qui est la tienne
Je tiens pour pays la sueur qui colle
Et pour drap le pays entier
La tienne se concentre dans le clos de la nuit
Et fait un cercle dans l’ébauche du lieu
Délimité fermement par ta sueur
Il est indispensable que nous dépendions
D’un tel appendice à la chaleur du jour
La nuit se fourvoient les délices
Qui t’accablent le jour
Donc ta sueur est le pays déliquescent
Tout comme d’autres liquides encore
Perlent sur la bouche du monde
Réduit à l’enclos d’une demeure
C’est délicatement que tu te poses
Sur la perle et l’énergie du monde
Délicatement que le monde
Sent la sueur