On rentre à la maison
Ce nid d’écrevisses qu’est la rue
Tu n’en auras plus que la mémoire
Et t’étendras dans la chaleur optimale
Du logis romancé où tu demeureras
Comme la reine que j’ai trahie, précarisée
Par ma faute à moi l’immature
Qui t’a charmée et n’a su
Déposer les fleurs de ta tendre texture
Qui est l’âme du monde sur l’autel
Inconvenant des choses.

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