Le calme bouddhique du parpaing
Emboise, une odeur de venin
En tailleur comme un chien
Tu médites sur l’exil
De ta bouche scellée
Et de l’aine moqueuse
Où sont posés tes bras
Prise en églantine
Par la chaleur de tes mains
Dans leur geste ultime
Tu dresses des appâts au vide
Et sème un charme certain
Le parpaing et la poussière
Méditation des ornières
Des œillères qui voient
Tes sourcils et marques
Congédient toute prière
Drame plus riche encore
Que les comédies banales
Des escrimes de joie
Tu plantes dans la chair
Le drapeau et la flamme
Et bois l’inique liquide
Qui coule sur tes bras