Tronc d’arbre bloc rigide
Où la sève écoulée passe par les veinules tranchées de la mer
Et libère des artères sectionnées que la houle a mangées
Mort de la mer et du tronc dans les veinules cassées
Les veinules obstruées où le courant ne passe
Que par le triste effort du ressac à persister
Même dans la mort et la cessation
Même dans la texture du sable remué
Par la truffe du courant et la tête du requin marteau
Le tronc d’arbre n’a plus les bras pour saisir
Le périple de bonheur son œil pleure
Il mange les derniers grains de sel
Et meurt au soleil.

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