ON ECRIT TOUJOURS SUR LE MAL
Morte et cérébrale
Comme un vivant déni
De toute chose vulgaire et non originale
Elle passe comme la lèvre d’une meurtrière
Pur produit du gain génital
Et de l’horreur familière
Cette peste végétale et lugubre comme une forêt
De sel et de pieds longuement trempés
Dans la vase et les terriers d’invertébrés
Ausculte par le biais de ses orteils
La sérénade mauvaise d’abeilles glaciales
Morte soit elle, cette reine cérébrale
Et qu’elle aille manger du bétail
Des pierres chues et d’autres attirails
Orties mouillées par le bruit d’une averse
Faites que le champ lave cette femme
De toute mauvaise pastorale