L’APPEL TERRESTRE
La route succombe dans le froid de la pluie
Et mène au pieu de la raison
Vacuité du monde où l’appel
Raisonne comme une dangereuse nation
Route de fin annoncée et départ programmé
Du cerveau immobile dont lobes et cerceaux
S’évadent dans la vision du lointain
La route terrestre et pluvieuse appelle les dommages
D’un instantané d’essaims et de ruches saines
Eprouvant le transport de l’âme que draine
Les sueurs voisines d’une enfance terrée
Dans la musicalité du silence
Et l’ombrage d’une symphonie
En latence la route se méprend sur sa destination
Et mène seulement à l’ébauche d’une première vision
Elle entre dans les sphères terrestres
Du goudron et des feuillages