JARDIN

Là nous serons le jardin éconduit
Par la puissance du désir
Et rien ne pourra faire grief
Au ciel cuisant et à l’orage
De tempérer leur désastre sur nos veines saillantes
L’animal décampe quand vient le crépuscule
Et le froid de la vase n’est pas autre chose
Qu’un désir qui en vient à s’éteindre
Et se ravive par des lueurs malsaines
Des bêtises et de l’ennui

Je t’ai parlée de jardins où la force
Ne dissimule rien qu’elle-même
Où tout est solaire
Comme un incompressible chemin
Où tout est diagonales
Comme de superbes traverses
Visitant nos muscles et nos chairs

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