Je suis dans la tourmente
Viciée par une aile et le vent de plumes
Ce doit être une divinité mexicaine
Qui me réduit à ses sorts et ses déferlantes
Car dans le creuset où mon esprit bat la chamade
Des nuées de rapaces éclaircissent la voie
Au vent obstrué de l’haleine de ce Dieu

Ne cherchons pas ailleurs que dans la divinité
L’objet de notre tourmente
Car rien n’explique que de telles gelées
Telles intempéries élargissent l’âme et l’esprit
Au point de ne plus paraître

On avance parfois des théories
J’avance que je suis le creuset du monde
Réduit à l’inactivité et la folie
Parmi celles de ces jeunes pleins de goudrons
Qui passent près des fleuves
La bêtise dans les yeux
Et la tourmente dans l’esprit

Pourtant je suis gracieux savez-vous
Rien ne se voit dans la tourmente
Elle apporte l’air infime qui manque
Et fait que jamais rien ne s’érode
Ni la nuit, ni le jour

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