ÊTRE

Etreinte du devenir
Secouant les chaînes volubiles
– où le silence se tait –
De nos constructions, images nocives
A la face de la vérité
Images libérées d’ailes
Concassées, dans l’adoration
De la poudre et la fortune
Qui émanent d’elles.

Sentir comme tu es mère
Comme ton silence m’obtient
Dans le ventre qui est le tien
Le silence, obstrué de respirations
De cisailles, que j’interpelle
Dans leur bref mouvement
Et la gratuité d’un écrin.

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