Dans la nuit de ma chambre il y a
L’oiseau évanoui qui en dit long
Et large sur l’état du monde amenuisé
Simple formule du cosmos
Car c’est la nuit que nous voyons les formes
De l’autre grande nuit

Nuit de ma chambre, où je vois le nombre
D’essais et d’envolées
Souvenirs solides qui ont rigidifié
La chambre où passent les volatiles

Je me suis investi, j’ai craché mon esprit
Et le corps qui le portait, à la face du monde
On s’est écrié que je portais mal le monde
Mais lui n’a pu se justifier
Autrement qu’en m’offrant sa main

J’ai porté le monde
Puis je ne me suis plus porté
C’est lui qui s’accoutumait à mes hanches
Ensemble nous avons travaillé à figer les branches
Et mourir de transparence dans le jour qui nous portait

Effusion solaire ou nuit du cosmos

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