Si tu savais jusqu’où
Je deviens cynique et vulgaire,
Quand la nuit tombe
Jusqu’où vont mes serres de rapaces se fracasser
Contre des proies imaginaires
Et comme je tremble d’être tellement insensible
Face aux drames et aux guerres

Si tu savais jusqu’où, je ne sème aucun pleur
Parmi le monde vaste comme un confetti
A quel point je souhaite le malheur
Aux anges et aux visages déconfits

Je ne regrette rien, que le mal que j’inflige
Aux durs citoyens qui m’affligent
J’aimerais sûrement les voir mourir
Dans un tremblement de cratères
Les voir vomir leur ulcère.

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*