GÊNES

 

Invraisemblance, que tu sois
Sous la ruine de nos gênes
Invraisemblable que tu construises
Dans le doute les fondations
Qui se détruisent sous l’effet de nos gênes
Nos sucs ambivalents qui se plaisent
A mourir lentement dans les douves

Loin des macérations du temps
Venu prendre à parti l’évidence
Nous devrions délivrer l’eau
De cet amas d’immondices
Et monter au salut céleste
Où couvent nos véritables délices.

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